François
PORTELETTE, né le 21 septembre 1936 à Pontoise en France
1953 Entre dans le studio de son père le photographe Pierda à
Caen (Calvados,
France ) où il apprend la photographie : prise de vue et laboratoire. Y
restera jusqu'en 1957, année de son installation à Paris.
1958
Reçu à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de
Paris . Découvre à cette période l’œuvre de Wols qui le
marquera profondément.
1959 Entre dans l’Atelier de Gravure de l’Ecole. Atelier
où il passera six ans.
Fréquente
assidûment le musée Guimet où il s’intéresse particulièrement à la
gravure japonaise et aux miniatures indiennes.
Commence à
exposer avec les graveurs rencontrés à l'Atelier des Beaux-Arts et d'autres ateliers, et participe à la Biennale de Paris et à diverses
expositions de groupe, tant en France qu’à l'étranger. Fait partie d'un
groupe informel de graveurs parmi lesquels Kwasnienska, Ballif, Toral,
Nicoïdsky, Moreh, (...).
Se lie avec Piza, Dorny, Lünven (...) et fréquente - sans travailler dans
son atelier - le peintre graveur Standley Hayter, fondateur de l'atelier 17
de Paris et de New York.
Travaille
en parallèle à l’atelier de sculpture de H.G. Adam, où il réalise ses
premières recherches sur l’application de la couleur en sculpture.
Rencontre le
sculpteur péruvien Guzzman qui l’initie au travail du métal.
Rend
visite au sculpteur Gilioli et au peintre Sonia Delaunay.
Nombreux séjours
en Italie et en Grèce dans les années 60.
1962 Rencontre
avec Alberto Giacometti, lors de la visite d’une exposition du
sculpteur Ipousteguy à la galerie Claude Bernard à Paris. Cette rencontre sera décisive
dans sa volonté de se consacrer à la sculpture.
1963 Rencontre
avec Man Ray, en compagnie du photographe Pierda.
1967 / 1968
Invente un procédé d’impression de gravure en taille-douce sur feuilles
de métal.
1970 Première
exposition personnelle (gravures et sculptures) à la Galerie Marthe
Nochy, rue de Seine à Paris (dont une sculpture colorée par réflexion
lumineuse).
1965 / 1970 Se lie
avec les poètes Jean Guichard-Meili et Anne Voileau ainsi
qu’avec les compositeurs Claude Ballif et François-Bernard Mâche. Assiste à de nombreux concerts de musique contemporaine et y rencontre
Pierre Boulez, Jean-Etienne Marie, Pierre Schaeffer, Xénakis…
1970 Voyage
dans le sud tunisien et en Europe : Grande Bretagne, Belgique,
Hollande, Allemagne.
1972
Bas-relief monumental pour la banque de l’Union Occidentale (BUO).
Co-auteur du
"Que sais-je ? " sur la gravure (PUF).
1973 Voyage
au Brésil.
1974
Bas-relief monumental pour le hall d’un immeuble à Bagnolet.
1975 Reprend la photographie de manière systématique
1977 Travaille sur le mythe de Don Juan dans une œuvre multiforme :
"La femme dispersée".
Emission à
France Musique sur Hector Berlioz
1982 Fonde
les Editions Mille avec d’autres passionnés de photographie. Editions
d’art destinées à faire connaître la photographie contemporaine auprès du
grand public.
1984 Première
exposition personnelle de photographie à la Galerie Lambert-Rouland à
Paris.
1986
"L’homme indéterminé" : Six bas-reliefs monumentaux,
accompagnés de dessins ayant pour thème l’identité masculine.
1987
Rencontre le photographe américain Ralph Gibson et devient son éditeur.
1988
Travaille sur le thème du "Tireur à l’Arc"
1992 / 1999 Se
tourne vers la peinture et l’aquarelle
1996 Série
de toiles sur l’évocation de la forêt de Fontainebleau.
1997
Commence sa série de dessins, collages et peintures, intitulée "Peinture-Roman".
1999
Rencontre la poétesse Sophie Javel dont l’œuvre poétique le décide
à rompre avec la peinture traditionnelle. Invente le concept de
Peinture-sculptée, renouant ainsi avec la sculpture.
2000
Poursuit ses peintures-sculptées et en parallèle, continue
l’aquarelle.
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